RECHERCHER UNE VOITURE
Vous n'êtes pas sans savoir que l'énergie fossile n'est plus un produit d'avenir, les stocks recensés laissent apparaître qu'à l'horizon 2010 – 2020 le problème d'approvisionnement en pétrole risque d'être dramatique.
Les consommateurs de pétrole, l'industrie, les transports en communs, et militaires et les automobilistes peuvent se faire du soucis, à moins de prévoir d'ores et déjà de se remettre au vélo !
Les constructeurs automobiles travaillent d'arrache-pied pour conceptualiser des nouvelles technologies permettant soit de diminuer considérablement la consommation en carburant fossile, soit en adoptant d'autres modes de propulsion (Hydrogène, Carburant de synthèse, carburant extrait de déchets, électricité…..).
Voici qu'aujourd'hui on nous reparle de l'eau sous un angle différent. Point de moteur à eau, point d'extraction de l'hydrogène qu'elle contient, mais de l'énergie qu'on peut tirer de ses bulles !
Petit rappel historique :
En 1917 : Le physicien anglais Lord Raybergh effectue des recherches pour tenter d'expliquer l'usure rapide des hélices de bateau. Il découvre qu'en fonctionnement dans l'eau, l'hélice émets des sons et des petites bulles qui grossissent, se rétractent très rapidement avant d'imploser.
On découvre ainsi que les ultrasons émis génère des bulles de gaz piégées dans l'eau. Excitées par les ondes sonores, elles se dilatent, puis s'effondrent en produisant un éclair lumineux. Ce phénomène s'appelle la Sonoluminescence.
Pour information, les bulles de gaz dont la taille peut atteindre en générale 50µm, s'effondrent en 50µs pour ne plus faire que 2µm de diamètre. Sur le plan atomique cet effondrement engendre un choc qui provoque une élévation colossale de la température interne et de surface de la bulle.
Ainsi les dernières études, voir mensuel Sciences et Vie de juillet 2005, montrent que la température mesurée à la surface atteint 15.000 degrés, les hypothèses émises sur la température de sont noyau font état de plusieurs millions de degrés, ce qui serait suffisant pour déclencher une fusion nucléaire ! !
Au-delà on comprendra pourquoi de l'intérêt des militaires pour cette technique plus aisée à mettre en œuvre que l'arme atomique conventionnelle, la médecine semble imaginer certaines thérapeutiques pour des traitements localisés à l'échelle de la molécule.
Des expériences ont lieux partout dans le monde, on utilise d'autres liquides que l'eau afin d'obtenir des micro-bulles de tailles importantes, car l'effondrement génèrent d'autant plus d'énergie que la bulle est grande.
Et nos automobiles dans tout cela ?
On peut aisément imaginer un générateur capable d'alimenter le moteur électrique de chacune des quatre roues d'une automobile. On pourrait alléger ainsi le véhicule, par suppression des ponts, boites de vitesses, transmission…..La simple action sur le fonctionnement de chaque moteur pourrait permettre de ralentir, de gérer spécifiquement l'adhérence de chaque roue et à priori de ne pas polluer.
Evidement nous n'en sommes pas encore là ! Il faut que nos chercheurs arrivent stabiliser la fourniture de l'énergie, à la capter et à la diffuser pour qu'elle soit productive.
Actuellement, le niveau d'énergie à mettre en œuvre pour produire les températures observées est supérieur à l'énergie qui pourrait être récupérer, mais il semble bien que cela n'effraie pas les scientifiques qui se penchent sur la question et sont de plus en plus nombreux à s'y intéresser!
Patience, patience….
© Olivier P./
