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22/04/2010

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Alphonse Beau de Rochas Le père du moteur à quatre temps et de la propulsion des réacteurs

Alphonse Beau de Rochas
Le père du moteur à quatre temps et de la propulsion des réacteurs
IL est des hommes qui de tous temps furent des touchent-à-tout. Réussissant là où tout le monde avait subit un échec, ou gaspillant leur fortune en concevant des objets inutiles, en investissant dans des mirages. Certains furent cependant de grands inventeurs, et celui dont nous allons parler fut reconnu un demi siècle après sa mort.


En 1815, A Digne, dans le sud de la France, né le 9 avril 1815, Alphonse BEAU, frère d'Elisabeth Beau, « Muse des Alpes », surnom qui lui fut donné de fait de la qualité des œuvres poétiques qu'elle écrivit.

Il fait des études et devient Ingénieur thermodynamicien. C'est son oncle qui oblige Alphonse BEAU à joindre à son nom « De Rochas », en échange d'un appui financier.

Alphonse Beau de Rochas, est un homme fier, ombrageux et trop bavard, ce qui ne lui permet pas de se valoriser et de conserver le secret sur ses travaux. D'une élocution difficile, du fait d'un léger bégaiement, il se fera remarquer lors pour ses idées humanistes et progressistes.

Il étudiera à Arles la possibilité de dessaler la Camargue afin d'implanter la culture des céréales. Il investira dans de vastes terrains en Algérie où il est persuadé que chemin de fer passera. Il métra en route en Corse une carrière de granit et porphyre, mais ne sera pas récompensé de ses efforts.

En 1850, Avec Philippe BRETON, il étude les causes de la rupture du câble téléphonique Anglais qui relie Douvres à Calais, ils trouvent les raisons du désastre. Ensemble ils mettre au point la théorie mathématique « de la chaînette » toujours utilisée aujourd'hui pour la pose des câbles sous-marin.

En 1851, Ils participe activement à la mise en œuvre du premier câble sous-marin Français qui fonctionnera correctement pendant 15 ans.

En 1852, Alphonse Beau de Rochas s'installe à Paris et dépose un brevet de « Plan-carnet », première version de ce que sera ensuite le guide routier urbain. Il en réalise l'édition pour la ville de Paris.

Il se déplace à Dijon comme expert pour soutenir une proposition de création de docks, mais les propriétaires et promoteurs ne pouvant se s'entendre, le projet n'aboutit pas.

En 1861, Alors qu'il travaille pour les Chemins de Fer du Midi, il propose un tracé pour une ligne « Grenoble – Gap – Digne – Nice ».

Il travaille également sur le Touage, procédé qui permet à une embarcation de naviguer en remontant le courant.

En 1862, Il dépose le 16 janvier une cinquantaine de pages qui donnent un état de ses connaissances scientifiques de pointe sur le moteur à quatre temps. Le moteur à essence, à quatre temps, de nos automobiles est le fruit de ses recherches. Le principe portera son nom.

En 1868, Des industriels parisiens lui demandent une étude sur les répercussions financières d'un système s'assurance pour les accidents du travail.

En 1883 – 1884, Alphonse Beau de Rochas dépose le principe de la propulsion par réaction, anticipant ainsi les futurs moteurs des avions de lignes modernes et des avions de chasse. L' Académie des Sciences le récompensera pour ses travaux sur les réacteurs, mais au lieu de les publier, elle les consignera dans ses archives. Le principe de réaction sera redécouvert cinquante ans après.

En 1886, Il étudie les possibilités de transport du courant continu sur de longues distances.


En 1893, A l'age de 78 ans, Alphonse Beau de Rochas meurt à Vincennes le 27 mars, victime d'une congestion pulmonaire.

Le fonctionnement du moteur à quatre temps repose sur ce qu'on appelle « Le cycle de Beau de Rochas ».

Le principe simplifié quelque soit le nombre de cylindres est le suivant :

Admission, Compression, Explosion et détente, Echapperment

Admission : Le cycle commence à un point mort haut, quand le piston est à son point le plus élevé. Pendant le premier temps où le piston descend, un mélange d'air et de carburant est aspiré dans le cylindre via la soupape d'admission. La soupape d'admission ferme.

Compression : Le piston remonte et comprime le mélange carburant-air.

Explosion et détente : Le mélange air-carburant est alors enflammé, habituellement par une bougie d'allumage, approximativement en haut de la chambre de compression. L'expansion résultante de l'explosion dû aux gaz brûlants force alors le piston à descendre.

Echappement : La soupape d'échappement s'ouvre et libère les gaz brûlés du cylindre.

© Olivier P./

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