Nouvelle Lotus Elise, Toujours aussi divine

L'Elise était déjà une voiture à part dans le monde automobile, une icône presque. L'Elise représente toute la philosophie de Lotus et de ces petits constructeurs britanniques : "light is right". Mot à mot : l'essentiel, c'est la légèreté. La voiture plaisir par excellence : peu puissante certes, mais maniable, agile... un plaisir de conducteur en sorte. C'est dire si l'on attendait avec fébrilité la sortie de sa remplaçante.

Et maintenant, la voici. Extérieurement, on note très peu de changements : le regard a été adouci, avec des feux en amandes à LED. La calandre a été simplifiée, et un peu élargie. Enfin, le capot moteur est plus aéré et bombé afin d'accueillir le nouveau moteur.

L'habitacle reste fidèle à lui-même : bien conçu, mais sobre, avec un petit volant sport, et le chassis alu toujours mis à nu.

Côté moteur, on trouve un bloc 1,6 L d'origine Toyota, développant 136 ch. Celui-là même qui équipe entre autre la compacte Auris. Faiblard me direz-vous ? C'est sans tenir compte du poids de la bête, qui se limite à 876 kg, ce qui porte le rapport poids / puissance à 6,4 kg/ch (soit aussi bien qu'une audi S5).

Ce qu'on retiendra, cependant, de cette Lotus, c'est sa conduite. Cette auto fait preuve d'un feeling divin et une réactivité hors normes. Très peu de modèles sur le marché peuvent prétendre offrir autant de précision et de sensations, y compris en respectant les limitations. Ce roadster instaure instantanément un contact très naturel et hors du commun avec la route, on se sens immédiatement connecté et informé.

Aucune chance d'en sortir indemne : l'anglaise crée une dépendance. Elle mérite largement sa place au panthéon de l'automobile.











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Simon Mintz