Filtre à particules (FAP) Quand PSA protège notre air.

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Le pot catalytique avait permis de faire baisser le taux des rejets nocives émis par les moteurs des voitures, mais certaines particules très fines éjectées par le moteurs diesel n'étaient pas éliminées. De plus le temps de « mise en échauffe » du pot étant d'environ trois minutes, la dépollution des émanations était encore sujette à critiques.

Avec le FAP, les particules imbrûlées rejetées par le moteur sont brûlées. Le niveau d'émissions de particules du moteur HDi, déjà particulièrement faible du fait de la technologie de l'injection directe par « Common Rail », atteint ainsi la limite du mesurable et va largement au-delà des futures normes environnementales de l'Union européenne.

Comment cela fonctionne t il ?

Dans un premier temps, les particules nocives vont être piégées sur un filtre spécifique, puis stockées. Périodiquement, elles seront brûlées.

La combustion naturelle des particules s'effectue vers 550 °C alors que la température initiale des gaz d'échappement est de 150 °C en sortie de collecteur.

La solution proposée influe sur ces deux paramètres grâce à :

 une post-injection en phase de détente qui crée une postcombustion dans le cylindre et entraîne une hausse de la température des gaz de 200 à 250 °C (soit 350 à 400 °C),

 une postcombustion complémentaire, générée par un catalyseur d'oxydation placé en amont du filtre, qui traite les hydrocarbures imbrûlés issus de la post-injection. La température peut augmenter de 100 °C (soit 450 à 500 °C),

 une additivation du carburant par de l'Eolys. Ce composé abaisse la température naturelle de combustion des particules à 450 °C.

Cette technologie donne au moteur diesel HDi un avantage écologique déterminant en complétant efficacement ses performances intrinsèques par l'élimination des particules et des fumées.

On remarque que la Groupe PSA déjà innovateur avec son système « Start & go », s'intéresse de près à la réduction des émissions polluantes avec le Filtre A Particules. Nous avançons petit à petit vers des automobiles qui consomment de moins en moins et qui finiront bien un jour pas ne plus polluer. Nous souviendrons nous ce jour là de l'odeur pure de l'atmosphère ?

© Olivier P./