Les résultats de la prime à la casse

Le cabinet de conseil et d’audit Price Waterhouse Coopers a réalisé un rapport sur la prime à la casse en France.

L’un des problèmes majeurs soulevés concerne le lieu d’assemblage des véhicules. Il semblerait que plus de la moitié des véhicules acquis grâce à cette mesure proviennent d’usines étrangères alors que cette proportion est 2 fois moindre en Allemagne.

Cette importation importante déséquilibre la balance commerciale du pays. Autre point noir : le coût de cette prime. Le gouvernement a dépensé 2,2 milliards d’euros.

Les effets bénéfiques viennent contrebalancer cette description. Car si les véhicules sont assemblés ailleurs, ils demeurent conçus par les constructeurs locaux. Les citadines et compactes françaises suscitent un engouement certain chez la population.

Après 2 ans d’application (la prime a été lancée fin 2008 dans un contexte de crise), les chiffres montrent que le nombre de voitures vendues a augmenté et que les emplois ont été préservés.

Cette augmentation des recettes a profité au secteur de la recherche et du développement. Les moteurs thermiques ont évolué et les modèles électriques ont été promus en parallèle.


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